Cette modalité de l’être appartient donc à la raison et son étude ne correspond pas à la métaphysique mais à la logique. ARISTOTE (384-322) - Philosophie empirique - Physique Politique Métaphysique De l’âme Éthique à Nicomaque Poétique Rhétorique Analytiques Histoire des animaux La constitution d’Athènes Lettre à Alexandre Pierre Baribeau (2011) Ἀριστοτέλης En règle générale, la réfutation est un raisonnement consistant à renverser la conclusion de l’adversaire à partir d’un argument qui sape l’un des siens. De l'explication causale dans la biologie d'Aristote. C’est la raison pour laquelle, dans la pure immanence de la langue, les contraires sont complémentaires. Mais il y a d'autres êtres actuels d'où ils sont sortis et qui, sous le rapport du temps, doivent les avoir précédés; car, si toujours c'est de l'être en puissance que vient l'être en acte, ce que l'homme soit blanc, car il ne l'est ni toujours, ni ordinairement ; mais ce n'est point accidentellement qu'il est animal. Le niveau de la simple signification, tel est le lieu d’ancrage de la voie réfutative choisie ici par Aristote pour établir la véridicité du principe de non-contradiction. Dans cet extrait du livre gamma de Métaphysique, il procède de manière dialectique selon une méthode réfutative. elles-mêmes, comme si leur contenu universel était réellement subsistant et en tant que tel : l’Homme en soi, le Chien en soi. Dire quelque chose, c’est toujours rendre partageable ce qui est senti ou pensé dans le cadre d’une parole adressée. Dans cette confrontation avec le contradicteur, l’argument décisif ne repose pas sur la science des propriétés des étants ou sur l’examen des conditions d’un jugement vrai mais sur les conditions dans lesquelles les hommes peuvent s’entendre. Et alors, nous L’acte – enérgheia – contient pour Aristote l’aspect le plus radical de la réalité, l’aspect non seulement dynamique Précisément, l’une des accusations qu’Aristote « Si l’on ne posait pas de limites et qu’on prétendît qu’un même mot signifiât une infinité de choses, il est évident qu’il n’y aurait plus de langage » (Métaphysique, Gamma, 4). substance individuelle, les choses concrètes et indépendantes (cet homme, ce cheval, etc.). Déjà utilisé par Platon lui-même dans le Théétète contre la thèse de Protagoras, il consiste à inclure la position du contradicteur dans ce qu’il prétend exclure. montrer dans la mesure du possible les attributs des choses en tant qu’ils procèdent nécessairement d’elles, de leur essence : On voit assez qu'il n'y a pas de science de l'accident. Identifier les contraires détraquerait complétement le langage : le discours des contraires ne peut être que le contraire d’un discours, – qui rendrait le logos comme « ivre » (Métaphysique, gamma, 1009,3-4). (matérielle et formelle) et causes extrinsèques (efficiente et finale) qui a été généralisée surtout par la scolastique. Leurs conceptions et leurs pratiques du logos lui reconnaissent la puissance inégalée de tout faire paraître à la fois comme même et autre. Parménide avait considéré qu’il n’y pouvait avoir qu’un seul être, parce qu’il avait pris cette notion selon une seule reste. Pour que le discours se dépasse en quelque manière vers les choses, il faut un acte de l’esprit qui produit un jugement. En définitive, ces deux modalités de l’être – accidentel et véritatif – présupposent les catégories et y renvoient. Pourquoi accepter cet apparent rabaissement du principe qui, au risque de perdre sa valeur d’axiome, deviendrait un simple réquisit du discours ? différents : le substantiel et l’accidentel. La charge de la preuve est donc retournée contre le négateur du principe. La bonne pratique du discours concerne alors le rapport entre deux « assertions » liées entre elles, à savoir celle que l’on veut transmettre et celle sur laquelle s’appuie la première : il ne faut pas que l’argument à transmettre s’appuie sur un autre qui le nie. Dans sa Métaphysique il signale les trois significations de l’acte : mouvement (kinesis, acte imparfait) ; opération (praxis) et seulement dire quelque chose d'intelligible; et, s'il est hors d'état de rien dire, il serait assez plaisant de chercher à parler raison avec quelqu'un qui ne donne aucune raison sur le sujet Mais, à la différence des sciences ne pas être en acte mais posséder la capacité réelle (pas seulement logique)de devenir en acte ceci ou cela. exemple, un être qui est capable de marcher peut ne marcher pas, et un être qui est capable de ne pas marcher peut, au contraire, marcher fort bien. De même encore, dans toutes les autres catégories; et, par signification, c'est-à-dire univoquement. arrive, mais non pas absolument. Tel serait certainement le discours de la science s’il s’agissait de combattre les physiologues Héraclite ou Empédocle. […] Le faux ni C’est en effet nécessaire si toutefois on dit quelque chose, car, dans le cas contraire, un tel interlocuteur ne produirait d’argument ni pour lui-même ni pour un autre. Aristote, en distinguant la substance des autres catégories, établit les bases pour la division de l’être en deux domaines bien Ainsi, Être se dit tantôt de ce qui est C'est que tout phénomène qui se produit tend, et se dirige, vers un principe et vers une fin. seulement lorsqu’elle parvient à l’acte (la semence, arbre en puissance, a comme fin de devenir un arbre ; les animaux ont de la vue pour voir). v. 1. QUATRIÈME PARTIE ARISTOTE Chapitre IV La Métaphysique 1. parlé jusqu’à présent de l’acte de la puissance par rapport aux catégories, aux modes de l’être, il faut faire un pas de plus pour comprendre qu’Aristote ne comprend pas l’être, comme Platon le Sur la possibilité d’une science pratique indépendante de la « métaphysique » : ... celle d’Aristote comme la nôtre, repose sur une certaine conception, explicitée par les penseurs politiques, de l’être humain qui compose, ... explication rationnelle et réfléchie grâce à une prise de distance avec le vif de la vie A l’instar de Protagoras, il pourrait chercher à démontrer que « l’âme n’est rien, excepté des perceptions » en sorte que, comme le rapporte Platon dans Théétète, « telles les choses me paraissent, telles elles sont pour moi ; telles elles te paraissent, telles elles sont pour toi ». le connaissons bien plus que quand nous savons seulement qu'il a telle qualité, ou telle quantité, ou qu'il est dans tel lieu. Livre I--v. 2. Entre l’univocité et l’équivocité il y a une situation intermédiaire qui est précisément l’analogie. même où ce quelqu'un est si peu raisonnable. La pétition de principe dans lequel sombrerait « celui qui cherche à faire une démonstration » consisterait à rattacher son argumentation au principe de non-contradiction, qu’il croirait évidemment valable mais à laquelle le contradicteur ne donnerait pas son assentiment. S’il n’est possible d’étayer la preuve du premier principe ni sur une analyse des étants (l’ontologie), ni sur une analyse des jugements qui en rendent la vérité (la logique), il reste à s’inscrire sur le seul terrain susceptible de convenir à l’adversaire afin de l’amener à en concéder lui-même la vérité. L’essentiel n’était donc pas de répéter après Parménide et Platon qu’ « il n’est pas vrai que tout serait ainsi et non ainsi » mais de le « démontrer par voie de réfutation » et d’une manière immanente au langage. Si ou des réalités indépendantes : elles sont de ou en ou dans la substance. Pour expliquer cet aspect de la réalité, Aristote crée un “Le visage de la Métaphysique, et plus particulièrement de son livre Alpha, n’en sera pas changé au point que l’on doive redécouvrir ces textes d’Aristote” (p. 82). Comme nous l’avons dit, parmi les dix catégories, c’est la substance qui a la primauté, c’est elle qui constitue le substrat Ainsi, quelles que soient les intentions de l’adversaire, qu’il vise la vérité, l’utilité, le profit ou même simplement le succès dans l’échange avec les autres ou avec les choses, nous avons à accepter le terrain qu’il nous impose et le laisser agir à sa guise, en tant qu’ « auteur » de sa parole. Bien au contraire, elle en est un développement nécessaire parce que parmi les Dès l’instant où il entre dans le jeu de la signification autrement dit où il entretient ce jeu et prétend même exceller dans ce registre, il atteste de ce que pourtant ostensiblement il récuse. Explication du texte: Aristote, Métaphysique, Livre gamma, 1006a [10-29]. Il ne va pas, non plus, chercher à rivaliser avec son adversaire afin d’emporter l’adhésion au terme d’une joute dialectique à l’issue de laquelle le contradicteur serait mis en contradiction avec lui-même. Face au contradicteur qu’il convoque, Aristote ne cherche pas à enseigner, à la manière d’un maître, que le même ne peut pas être et ne pas être en même temps et sous le même rapport. Analogie ne Dans sa confrontation avec le contradicteur, Aristote fait alors reposer l’argument décisif sur les conditions dans lesquelles les hommes peuvent s’entendre. catégories impliquent une voie d’accès au réel à travers sa présence dans la pensée et dans le langage. tous les autres axiomes. D'abord, on peut remarquer que les êtres qui sont postérieurs en génération sont, au contraire, antérieurs par l'espèce et par la substance. Dans cet extrait, le Philosophe écarte d’emblée la tentative d’instruire son interlocuteur au sujet des phénomènes par une réfutation physikôs, placée sous la contrainte des étants naturels. De plus, celui qui concède cela a concédé qu’il y a quelque chose de vrai sans démonstration : par conséquent, il n’est pas vrai que tout serait ainsi et non ainsi. toutes les autres graviteront autour d’elles. Pour ces notions mêmes, nous les comprenons d'autant mieux que nous Célèbre philosophe grec. Aristote, Métaphysique, Livre Gamma, 1006a [10-29] traduction M. -P. Duminil et A. Jaulin, éd. possible. de l’être, l’être accidentel – par opposition à l’être per se – et l’être en tant que véritable que, cependant, il exclut de sa considération métaphysique. Ici, pour confondre l’adversaire, il suffira de montrer que l’énonciation qu’il voudrait transmettre, à savoir l’identité des contraires, s’appuie sur une autre qui lui est contraire, à savoir la contradiction des contraires. Ce que nous voulons établir ici, c'est que tout le monde entend par la sagesse à proprement parler la connaissance des premières causes et des principes. Sous la contrainte de la contradiction, disant un mot, on pourrait en même temps et sous le même rapport en dire bien d’autres, et alors, les disant tous, l’on ne dirait plus rien. Parce qu’il est le premier principe, il ne peut pas être démontré ; tous en font usage en tant que loi de l’être et de Il ne suffit pas de se réfugier, comme quelques-uns ont fait, dans l’hasard et la Ce qui est accidentel est fortuit, contingent, il ne peut pas être enfermé dans une définition ni démontré, parce qu’il n’a pas C'est qu'ici c'est ce qui a toujours lieu, ou du moins ordinairement, et que là c'est le contraire. Face au relativisme et au scepticisme de certains philosophes de la nature et des sophistes, représentés surtout par Héraclite Cependant, bien qu’il en use et en abuse, il doit admettre que lorsqu’il la dit innocente, il ne peut pas, pour se faire entendre, la dire en même temps et sous le même rapport coupable, laide et repoussante. causes premières de l’être, quelques-unes, les causes motrices, apparaissent comme appartenant à la sphère du suprasensible, c'est-à-dire du divin au sens le plus propre. Trois études sur la tradition des commentaires anciens à la métaphysique d'Aristote / by: Luna, Concetta. Par conséquent, il s’agit d’étudier ce que « être » signifie, quelles sont les propriétés qui en découlent, quelles » (Premiers analytiques, II, 16). Une autre manifestation de la primauté de la substance est le fait que la définition de n’importe quelle catégorie accidentelle Pour Aristote l’acte signifie perfection. Il faut donc apprendre à distinguer ce qu’il est possible et nécessaire de démontrer et ce qui ne peut pas ou n’a pas à l’être. ou telle manière particulière, mais qui est simplement l'être, c'est la substance individuelle. D’autre part, loin d’être un accident du langage, l’équivocité apparaît comme son vice essentiel : « il est inévitable que plusieurs choses soient signifiées par un seul et même nom ». Aristote 1. Après avoir soutenu qu’il suffit que le contradicteur dise quelque chose pour établir la véridicité du principe de manière réfutative, tout le propos d’Aristote consistera à démarquer avec soin la démonstration par réfutation de la démonstration scientifique afin de ne pas tomber à son tour dans le piège de la pétition de principe. Ce n’est pas seulement à la qualité physique du son qu’il se reconnaît : le même mot peut d’ailleurs être prononcé avec quantité de variantes acoustiques. plusieurs. by: Décarie, Vianney. La blancheur, la taille, la similitude, ne sont pas des « choses » « C’est, en effet, l’étonnement qui poussa, comme aujourd’hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques. avec la signification principale : ce qui est sain à proprement parler est le corps vivant. signifie pas qu’Aristote n’admette l’existence de choses vraies ou fausses, mais que la vérité ou la fausseté ne sont pas la façon primaire de l’être, mais le reflet dans la raison de ce que les Le travail consistant à « chercher un argument » pour contrecarrer l’argument adversaire va s’avérer fécond. diverse selon des façons d’être – les catégories – dont il est possible de définir la consistance et, en conséquence, séparer ce qui appartient à chaque étant de façon propre, par son essence, de De plus, dans toutes les sciences, on se sert des axiomes, parce qu'ils concernent l'Être en tant qu'Être, bien que l'objet de chacune puisse pas être identifiée simplement avec la métaphysique, ne peut pas non plus être considérée comme une science particulière ; c’est probablement l’interprétation la plus juste. L’originalité est ici qu’il concerne le langage comme tel, abstraction faites de ses dimensions judicatives et ontologiques. Cependant, le responsable en sera non celui qui cherche à démontrer, mais celui qui soutient l’argumentation car, en détruisant un argument, il soutient un argument qu’il détruit. L’auteur, Aristote, défend que le seul but de la philosophie est le désire de ne pas rester ignorant. La métaphysique ou Philosophie première, occupe le sommet de la hiérarchie des sciences théorétiques, en raison de l'absolue réalité de son objet, qui est la forme pure, immobile, éternelle et séparée. La métaphysique d'Aristote Le philosophe n'a pas écrit la "Métaphysique", une compilation tardive. choses ; elle ne s’intéresse pas pour les causes particulières du feu, de l’eau ou de chaque espèce animale, mais pour les causes de toute la réalité, de tout l’univers. le vrai ne sont point dans les choses, comme, par exemple, si le bien était le vrai, et le mal, le faux. Or, dire quelque chose, ce n’est pas simplement émettre des sons au moyen de la voix. L'acte est antérieur à la puissance, sous le rapport de la génération et du temps. Le non-contradiction : « Il est impossible qu'une seule et même chose soit, et tout à la fois ne soit pas, à une même autre chose, sous un même rapport. qu'il est cause de la coupe qui en est faite; et de même pour tous les cas de ce genre. Trois d’entre elles suivent l’acte (la cause formelle, efficiente, finale) C’est précisément la raison pour laquelle la démonstration scientifique n’est pas propre à établir la véridicité des propositions premières sous peine de tomber dans la pétition de principe. et le plus difficile à conceptualiser, celui qui offre le plus de résistance à la maîtrise du langage. Il ne se situe pas sur le terrain d’une logique de l’être qui donnerait à sa parole tout le poids de nécessité dont elle est capable. Si une telle configuration se présentait malgré tout, ce ne serait plus nécessaire de le prendre en considération car, n’ayant « d’argument sur rien », il se désavouerait lui-même, en son expertise comme en son métier et finalement en son être parlant. La stratégie pertinente consiste à retourner contre son adversaire la seule arme qu’il connait et utilise : celle du discours. quelqu’un dit quelque chose et admet que ce qu’il dit a un sens déterminé, il est impossible qu’il admette en même temps le sens contraire. Comment sans cela ou apprendre soi-même, ou enseigner aux autres ? Cependant, parmi les anciens philosophes il y en a eu qui ont prétendu le nier ; contre ceux-ci Aristote utilise la confutation. Pourquoi un tel se promène-t-il ? Cette science-là ne peut se confondre Published: (1999) L'objet de la métaphysique selon Aristote. Si le contradicteur refusait de proférer un seul énoncé, au cas où il décèlerait le piège tendu par Aristote, alors il s’exclurait de l’humanité si tant est qu’être homme c’est précisément partager le logos. universelle unique, à laquelle se réduit entièrement la science de l’être en tant qu’être, c'est-à-dire l’ontologie. substance. Valéry, Vidéos des Rencontres Philosophiques d’Uriage 2018. Il est une science qui considère l'Être en tant qu'Être, et qui considère en même temps toutes les conditions essentielles que l'Être peut présenter. Sur ce point aussi Aristote dépasse son maître Platon, pour qui « l’être vraiment être », au sens fort sont les Idées. Tout ce qui vient d’être dit ne suffit pas pour saisir toute la portée de la doctrine aristotélicienne sur l’acte. La composition, qui fait la vérité d’un jugement, ne relève pas du langage en lui-même, elle est un état de l’âme dont le début de De l’âme nous rappelait après Platon qu’il entretient un rapport de ressemblance avec les choses. de rien de sensible. Ainsi, une science non démonstrative scientifiquement comme le dialogue réfutatif permet d’avérer le principe même de la science démonstrative. Les sciences particulières s’occupent Aussi va-t-il revenir sur sa stratégie argumentative afin d’écarter toute accusation de ce genre. « accidentel » appliquée aux catégories à l’exclusion de la substance n’est pas aristotélicienne mais plutôt scolastique. ce qui peut leur advenir de façon seulement fortuite : l’être accidentel ; toujours dans ce domaine, la pensée peut composer et diviser, affirmer et nier, articuler les Aussi, toutes les fois qu'on fait une démonstration, s'appuie-t-on en définitive sur ce principe que nous venons de poser, et qui, par la nature même des choses, est le point de départ obligé de Pour Aristote, tout ce qui se passe a une cause qui explique son origine, sa finalité et sa façon particulière de se Addeddate 2011-06-11 01:11:11 Bookplateleaf 0008 Call number AKM-3884 Camera Canon EOS 5D Mark II père est la cause de l'enfant ; en un mot, que ce qui agit est la cause de l'acte, et que ce qui change une chose est cause du changement qu'elle subit. Sous le rapport du temps, voici comment l'acte est antérieur à la puissance ; c'est que l'être qui produit un autre être, identique en espèce, si ce n'est numériquement, est antérieur à cet être. Seule la substance est en elle-même, tandis que les autres types de réalité – qui ont été appelés par la suite En plus des catégories et de la distinction entre être en acte et être en puissance, Aristote signale autres deux significations Le paradoxe de la situation consiste donc à charger une simple énonciation, saturée de conventions et pouvant être aussi bien vraie que fausse, de témoigner du principe « le plus ferme de tous, au sujet duquel se tromper est impossible » (Métaphysique, gamma 3,1005 b 11-12) et de lui délivrer la valeur d’axiome. passivité, nécessite toujours quelque chose qui soit en acte. Nous ne pouvons communiquer qu’en admettant la non contradiction car, ne pas donner un sens c’est ne pas donner de sens du tout. matière, le blé et l'être capable de voir sont chronologiquement antérieurs. La parole n’est ni un bruit ni un cri. Il lui demande simplement de proférer un discours doté de signification. de sa doctrine métaphysique : le concept d’être est dans une certaine mesure analogique, il peut avoir plusieurs sens qu’il faut analyser soigneusement. La stratégie à déployer est bien indissociable de la figure du contradicteur : face à un défenseur sophistique de la contradiction, seule une méthode réfutative (procédé mis au point par les sophistes eux-mêmes et auquel notre auteur a consacré tout un traité) est appropriée en ce qu’elle lui laisse le champ libre pour autant qu’il consente à dire quelque chose. A l’inverse du jugement, qui porte la charge du vrai ou du faux (conjonction disjonctive) (408c), le logos, selon la formule du Cratyle, « chose double », est tout autant aléthés que pseudés (en sorte que posséder la vérité, c’est aussi être capable de tromper). Ce dernier, si particulier parmi les penseurs, pourrait se régaler d’une telle mise en scène, d’une telle dramaturgie de l’incohérence, puisqu’il estime être précisément capable de faire paraître les choses tantôt ainsi tantôt autrement.
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