Stocks de carbone : la biosphère contient 540 à 610 Gt de carbone ; le sol : 1 500 à 1 600 Gt ; les océans : 38 000 à 40 000 Gt, la lithosphère : 66 000 à 100 000 Gt, dont 4 000 à 5 000 Gt de combustibles fossiles ; l'atmosphère : 578 Gt en 1700, 766 Gt en 1999, croissance annuelle depuis : >6 Gt/an. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'ingénieure-économiste Audrey Berry souligne que « le niveau d'émissions carbone varie en fait beaucoup au sein d'un même niveau de vie, avec de très fortes émissions chez certains individus pauvres et de très faibles émissions chez certains individus riches Â»[74]. Les processus à l'origine du méthane, qui font encore l'objet d'études visant à mieux les identifier et les quantifier, sont à l'œuvre dans des sources ponctuelles ou diffuses de trois types : biogéniques, thermogéniques et pyrogéniques. Ce rapport des émissions entre les 10 % les plus modestes et les 10 % les plus riches serait de 24 aux États-Unis (3,6 vs 84,5 tonnes), de 46 au Brésil (0,5 tonne contre 23) et de 22 au Rwanda (0,1 contre 2,2 tonnes)[73]. Il existe un grand nombre de gaz à effet de serre naturellement présents dans l'atmosphère mais dont la concentration varie du fait des activités humaines. État des lieux et perspectives. Deux autres points de vue peuvent être soutenus selon les responsables de ces emissions : Avec la même approche, mais avec une méthodologie différente et une envergure mondiale, le Global Carbon Project[67] fournit un atlas mondial du carbone qui présente les données suivantes : Selon les données de l'Agence internationale de l'énergie, les émissions de CO2 liées à l'énergie atteignaient 32 316 Mt en 2016 contre 15 460 Mt en 1973, en progression de 109 % en 43 ans ; elles provenaient de la combustion de charbon pour 44,1 %, de pétrole pour 34,8 % et de gaz naturel pour 20,4 %. Schéma des émissions en tonne de CO2 par habitant dans le monde, Les chiffres ci-dessous sont une péréquation des données dont les sources sont l’ADEME, EDF, PNUC, GIEC, MIES. La transparence de l'atmosphère dans le spectre visible permet en effet au rayonnement solaire d'atteindre le sol. La terre renvoie un tiers de ces rayons sous forme derayons infrarouge invisibles (le reste est absorbé par les sols, les océans et l’atmosphère elle-même), ce qui a pour effet de la refroidir. Eurostat publie des statistiques destinées au suivi des engagements du Protocole de Kyoto [52]: L'étude du Global carbon project[58], publiée le 21 septembre 2014, avant le sommet de l'ONU sur le climat, annonce que les émissions de CO2 devraient atteindre 37 milliards de tonnes en 2014 et 43,2 milliards en 2019 ; en 2013, elles avaient progressé de 2,3 % pour atteindre 36,1 milliards de tonnes. Le réchauffement mondial moyen accroît l'évaporation de l’eau, donc l'humidité dans l’atmosphère. Les principaux gaz à effet de serre (GES) naturellement présents dans l'atmosphère sont[G 1] : Les gaz à effet de serre industriels comprennent aussi des halocarbures comme : Sous l'effet des gaz à effet de serre, l'atmosphère terrestre se comporte grossièrement comme la vitre d'une serre, laissant entrer une grosse partie du rayonnement solaire, mais retenant le rayonnement infrarouge réémis par le sol[6]. En 2018, la teneur moyenne de l'atmosphère en CO2 a atteint le niveau de 407,8 ppm, dépassant de 147 % le niveau préindustriel de 1750. Les rayons du soleil vont frapper la Terre (auparavant freinés par l'atmosphère) mais certains d'entre eux vont se retrouver piégés par les gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Ils absorbent une partie des rayons solaires et les redistribuent ensuite sous la forme de radiations. Dans le système solaire, l'essentiel de l'énergie thermique reçue par une planète provient du rayonnement solaire et, en labsence d'atmosphère, une planète rayonne idéalement comme un corps noir, l'atmosphère d'u… En tête du palmarès, le dioxyde de carbone (CO 2).On l’a vu, ce gaz qui est présent naturellement dans la nature à cause des végétaux, des volcans, est également rejeté par l’industrie, le chauffage, les transports… Les concentrations en gaz à effet de serre sur Terre ont permis l'apparition des formes de vie que nous connaissons et qui sont sensibles et dépendantes des températures. Par exemple, le HCFC le plus communément utilisé, le monochlorodifluorométhane ou HCFC-22, a un potentiel de réchauffement global (PRG) 1 800 fois plus élevé que le CO2[29]. Le dioxyde de carbone représente près de 70 % des émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique. La Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques fournit sur son site internet[48] de nombreuses données sur les émissions territoriales des pays parties à ladite convention : Après trois ans de relatif répit, les émissions mondiales de gaz à effet de serre devraient croître d'environ 2 % en 2017 par rapport à 2016 et atteindre le niveau record de 36,8 milliards de tonnes, selon les estimations établies par le Global Carbon Project (en), une plate-forme animée par des scientifiques issus du monde entier[51]. La vapeur d’eau est le gaz à effet de serre le plus abondant dans l’atmosphère, responsable de 60% de l’effet de serre par temps clair. Les gaz à effet de serre (GES) sont les gaz qui emprisonnent la chaleur une fois que celle-ci est dans l’atmosphère. Certains gaz, appelés les gaz à effet de serre, ont pour effet d’amplifier ce phénomène. (Sources CITEPA). Chacun de ces type comporte des émissions naturelles aussi bien que liées aux activités humaines[31]. Les principaux gaz à effet de serre sont la vapeur d’eau, le méthane, le dioxyde de carbone et le protoxyde d’azote. Mais les gaz présents dans l’atmosphère so… Selon certaines études, l'agriculture et la déforestation sont, à elles seules, responsables de la plus grande part des émissions de CO2 depuis le XIXe siècle[23]. Les émissions ne sont toutefois pas proportionnelles au revenu. Attribution of the present?day total greenhouse effect J.Geophys.Res.115 (2010) D20106, L’Eau, un enjeu pour demain. Ces différents gaz à effet de serre contribuent à l'effet de serre. Ils mettent également en évidence une production illégale de CFC-113 et de CFC-11[30]. Nous avons pris conscience il y a très peu de temps de ce mécanisme très complexe dont nous mesurons les conséquences.Source CNES 042006. Dans l'Union européenne, les émissions ont progressé de 1,5 %, inversant les progrès réalisé ces dernières années, en raison d'un recours accru au pétrole et au gaz[62]. Paul Malliet, Ruben Haalebos et Emeric Nicolas, Srpskohrvatski / српскохрватски, pentafluorure de soufre trifluorométhyle, température moyenne, à la surface de la Terre, technologies de l'information et de la communication, Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, sources de production d'électricité en fonction de leurs émissions de gaz à effet de serre, utilisation des terres, changement d'affectation des terres et foresterie, Commission d'enrichissement de la langue française, Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, Utilisation des terres, changement d'affectation des terres et foresterie, Liste des pays par émissions de dioxyde de carbone, Liste des pays par émissions de dioxyde de carbone par habitant, Conférence des Nations unies sur l'environnement et le développement, Observatoire français des conjonctures économiques, Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, émissions de gaz à effet de serre en France, Bilan 2007 des changements climatiques : Rapport de synthèse, Résumé technique 2007 du rapport du groupe de travail I, La vapeur d'eau, principal gaz à effet de serre, devant le CO, L’impact des évolutions climatiques sur les ressources en eau douce. CNES. Pour cette raison, une décision du Conseil européen de 2013 préconise la prise en compte des changements d'affectation des sols et de leur utilisation dans le calcul des émissions de CO2 (sous le nom de règles UTCATF, pour utilisation des terres, changement d'affectation des terres et foresterie[24]). Parmi les causes que l’effet de serre négatif met en évidence, il y a l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre qui provient de nos systèmes énergétiques. Une partie de cette énergie gigantesque est directement réfléchie, une autre absorbée et une dernière … Les autres GES sont : le gaz carbonique ou dioxyde de carbone (CO2), qui provient essentiellement de la combustion des énergies fossiles et de la déforestation ; Les PFC et le SF6 sont utilisés dans l’industrie des semi-conducteurs. Selon The Shift Project, cette part connaît une très forte croissance qui devrait se poursuivre, notamment en raison de la multiplication des objets connectés[19] et du développement de la vidéo en ligne (streaming), qui représente à elle seule 1 % des émissions. En janvier 2020, l'Observatoire français des conjonctures économiques et l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie publient une étude qui confirme la relation positive entre le niveau de vie et les émissions de gaz à effet de serre en France[75],[76]. Les gaz fluorés (HFC, PFC, SF6) représentent 2 % des émissions. Nom chimique Vie (années) Formule PACO PRG (100 ans) HFC-23 Trifluorométhane 260 CHF3 0 12 000 HFC-32 Difluorométhane 5,0 CH 2F 0 550 HFC-125 D'après l'Organisation météorologique mondiale, les concentrations mondiales de dioxyde de carbone (CO2), de méthane (CH4) et de protoxyde d'azote (N2O) dans l'atmosphère terrestre ont atteint des niveaux records en 2004. émet également des gaz à effet de serre. Saviez-vous que le 1er gaz à effet de serre est la vapeur d'eau ? Ce raisonnement a débouché sur le « principe des responsabilités communes mais différenciées Â» admis à partir de la Conférence des Nations unies sur l'environnement et le développement, à Rio, en 1992[64]. Le réchauffement planétaire se produit sous l’effet des gaz à effet de serre (GES) présents dans l’atmosphère, lesquels retiennent la chaleur. En novembre 2015, Lucas Chancel et Thomas Piketty publient une étude intitulée Carbon and inequality : from Kyoto to Paris. L'accroissement des principaux gaz à effet de serre est essentiellement dû à certaines activités humaines[12]. La vapeur d'eau (évaporation des océans et nuages). L'étude obtient un ratio interdécile d'émissions de gaz à effet de serre inférieur de moitié à celui obtenu par Piketty et Chancel : 3,9 au lieu de 7,7 ; elle note une forte hétérogénéité au sein même des déciles de niveau de vie, ce qui tend à accréditer l'idée que le revenu ne saurait expliquer à lui seul le niveau d'empreinte carbone des ménages[77]. Comment évoluent actuellement les émissions de gaz à effet de serre ? Ils sont appelés « gaz à effet de serre » (GES) et formés essentiellement de vapeur d'eau, de dioxyde de carbone (CO2 ou gaz carbonique), de méthane (CH4), de protoxyde d'azote (N2O) et d'ozone (O3). Il faut souligner que le fonctionnement des gaz à effet de serre et de ses interactions est d'une complexité absolue. Schéma Picbleu ®, Source division statistique des Nations unies2003. Les rayons provenant du soleil atteignent la Terre et réchauffent sa surface. Les températures moyennes du globe (mesurées à 2 m au-dessus du sol sous abri) sont de : +15,1 °C en moyenne (régions polaires : -20°C, tempérées +11°C, équatoriales : +26°C). Les ruminants seraient seuls responsables de la production de méthane. 20 trucs pour se protéger des ondes (téléphone-portable-four), Rayonnement des téléphones portables et effets sur la santé, Danger et risques liés aux ondes et champs électromagnétiques, Prix officiel des énergies électricité granulé bois fioul gaz 2021, Pourquoi les taxes sur le prix du fioul domestique vont augmenter, Avantages et inconvénients du plancher chauffant à eau chaude. Le CO2 dioxyde de carbone doit-il être considéré comme polluant ? Les gaz à effet de serre sont des composants gazeux de l'atmosphère qui contribuent à l'effet de serre. La vapeur d’eau contribuerait à l’effet de serre (50 %), les nuages (25%), le CO2 (20%), l’ensemble des autres gaz (5%). Ils peuvent être évacués de plusieurs manières : Voici quelques estimations de la durée de séjour des gaz, c'est-à-dire le temps nécessaire pour que leur concentration diminue de moitié. 1 kg de CO2 vaut 0,2727 kg d'équivalent carbone, c'est-à-dire le poids du carbone seul dans le composé « gaz carbonique ». La prise en compte de ce mécanisme est nécessaire pour expliquer les températures observées à la surface de la Terre et de Vénus. Les émissions de méthane d'origine humaine représentent 50 à 60 % du total[32] et proviennent en particulier des énergies fossiles, de l'élevage et des décharges. Le pouvoir réfléchissant, ou albédo, des nuages épais à basse altitude, est très élevé, de l’ordre de 80 %. Des phénomènes naturels s'y ajoutent, comme le dégel du pergélisol[33],[34] ou l'activité microbienne des zones inondées. Les émissions de CO2 liées à l'énergie ont enregistré un coup d'arrêt en 2014 ; c'est la première fois, depuis 40 ans que l'Agence internationale de l'énergie (AIE) établit ses statistiques d'émissions de CO2, que ces émissions cessent de croître dans un contexte de croissance économique (+3 %) ; elles avaient connu trois baisses : au début des années 1980, en 1992 et en 2009, toutes causées par un recul de l'activité économique. Depuis longtemps, l’expression «effet de serre» s’emploie pour la planète car le phénomène est très similaire à une serre en agriculture. Ils ont libéré dans l'atmosphère depuis deux siècles de très importantes quantités de dioxyde de carbone (CO2) provenant du carbone accumulé dans le sous-sol depuis le Paléozoïque. C’est pourquoi ils représentent un réel danger malgré la modeste part qu’ils représentent dans les émissions totales de GES. (Cette vapeur d'eau et les nuages évoluent à 12 kms d'altitude). Étant donné la complexité du système atmosphérique, il est difficile de préciser la durée exacte de leur séjour[n 7]. L'AIE attribue les mérites de cette stabilisation pour l'essentiel à la Chine et aux pays de l'OCDE. En revanche, « il n’y a pas vraiment de limite à la quantité de biens et de services que l’on peut acheter avec son argent Â», ce qui correspond aux émissions indirectes — les « Ã©missions nécessaires pour réaliser les services ou les biens que l’on consomme Â» â€” qui, elles, « sont davantage corrélées au revenu que les directes : pour les 20 % des Français et Américains les plus riches, elles représentent les trois quarts de leurs émissions totales, contre deux tiers pour les 20 % les plus modestes Â»[73]. Il n'y a pas encore de commentaire pour cette page. Les concentrations en gaz à effet de serre dans l'atmosphère terrestre augmentent depuis le XIXe siècle[11] pour des raisons essentiellement anthropiques, avec un nouveau record en 2012 selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM)[12]. Une partie des émissions provient de la production et de la distribution de gaz et de pétrole, de l’extraction du charbon, de leur combustion et des décharges. D'autres nuages les cirrus qui sont des nuages d'altitude constitués de cristaux de glace, ont un effet parasol faible du fait de leur transparence, mais participent également à l'effet de serre. La première est due à des processus naturels comme la respiration animale et végétale. Quels sont les principaux gaz à effet de serre ? Il en existe d’autres, et même beaucoup d’autres. Certains, comme le CO2 et la vapeur d’eau, sont « naturels », c’est-à-dire qu’ils étaient présents dans l’atmosphère avant l’apparitio… Il faut ouvrir le débat sur la consommation, Revenir au Dossiers État environnemental de la Terre : ses ressources. Elle a également un effet de rétroaction important sur le changement climatique : lorsque la te… Induites par les activités humaines, les émissions anthropiques directes de gaz à effet de serre proviennent principalement, selon le cinquième rapport d'évaluation du GIEC publié en 2014, des secteurs économiques suivants[14],[15] : Le protocole de Kyoto, qui s'était donné comme objectif de stabiliser puis de réduire les émissions de GES afin de limiter le réchauffement climatique[16], n'a pas tenu ses objectifs[réf. Comme la serre, les gaz présents dans l’atmosphère laissent passer les rayons du soleil (la lumière visible), ce qui a pour effet de réchauffer la terre. (Ci-dessous schéma « l'évolution des sources d'énergie » tiré du diaporama ACQUALYS « Les ressources planétaires »). En 2013, un Chinois émet désormais davantage qu'un Européen, avec 7,2 t de CO2 par habitant contre 6,8 t dans l'Union européenne, mais un Américain émet 16,4 t de CO2 ; la progression de ces émissions est très rapide en Chine (+4,2 % en 2013) et en Inde (+5,1 %) alors qu'en Europe elles reculent (−1,8 %). Attribution of the present?day total greenhouse effect J.Geophys.Res.115 (2010) D20106, La fin du GIEC ? Étude de Lucas Chancel et Thomas Piketty. Les nuages agissent principalement comme un parasol qui renvoie vers l’espace une grande partie des rayons du Soleil et contribuent à l'effet de serre. En 2007, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) indique ainsi que les activités humaines sont responsables du changement climatique[G 2] avec un degré de confiance très élevé (soit une probabilité d'environ 90 %[G 3]). Ce faisant, ils emprisonnent l'énergie thermique près de la surface du globe, où elle réchauffe l'atmosphère basse. Toutefois, depuis le XIXe siècle, l’homme a considérablement accru la quantité de gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère. En augmentation constante[12], les émissions de protoxyde d'azote sont en grande partie issues de l'agriculture industrielle. En effet, la pousse de jeunes arbres ne peut plus absorber autant de carbone qu'en génère la dégradation des arbres morts ou brûlés remplacés par des cultures industrielles ou des pâturages. © 2008/2021 Picbleu - Tous droits réservés. Plus l’atmosphère se réchauffe, plus elle stocke et transporte l’humidité.
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